(Restraweb)– Prévu pour le 09 mars 2018, la rencontre entre les femmes congolaises et la délégation du réseau des femmes inspirantes en provenance de France a bien eu lieu. Mars, un mois animé par plusieurs évènements par des femmes notamment Le 08 mars, n’a pas empêché les femmes congolaises d’être là le lendemain. Les femmes congolaises sont appelées à entreprendre selon le réseau des femmes inspirantes dirigé par Jessica MAKOSSO. Déjà à sa deuxième Edition, les femmes inspirantes continuent de sensibiliser, inciter et inspirer les différentes femmes à travers ce genre de rencontre.
C’est sous un temps calme et auditif que la cérémonie a commencé car il était question d’écouter attentivement toutes les interventions pour recevoir ce dont elles avaient besoin. « Les femmes doivent comprendre qu’il est possible d’écrire leur propres histoires, créer sa propre entreprise, créer sa marque tout en vivant au Congo. Le Congo est un marché de 4 millions d’habitants et chacune doit se concentrer pour mieux satisfaire son client …» a signifié Jéssica MAKOSSO marraine de l’évènement et fondatrice du réseau des femmes inspirantes lors de son allocution à l’endroit des femmes déterminées d’entrepreneurs.
Dans la même ambiance, les intervenantes ont pris la parole à tour de rôle pour passer à « l’instant inspiration », instant qui nécessitait aux intervenantes de parler de leurs parcours tant passions que inspirants. La première sur scène était Kriss BROCHEC, directrice fondatrice de Congo web Agency et initiatrice de plusieurs projet d’intégration des femmes dans le numérique. Reconnue par son engagement d’encourager la couche féminine congolaise à entreprendre, elle est passée par deux histoires frappantes de son parcours pour dire à ces femmes qu’il est important de savoir d’où l’on vient et pourquoi nous sommes venu de la bas. Servant Déjà d’un modèle de réussite, elle a encouragé les femmes congolaises d’entreprendre au Congo, dit-elle « le Congo est un marché de 4 millions de clients et chaque projet évoluant dans n’importe quel domaine trouvera forcement la où stagner pour évoluer ». Pour Kriss, les femmes doivent se servir des circonstances pour créer les opportunités.
C’est avec la même vision que Sandra TCHINIANGA, experte en architecture a soutenu son intervention. Avec les mots techniques, elle a fait découvrir le monde de l’architecture aux femmes aspirantes entrepreneures, Sandra a capté l’attention de l’auditoire pour véhiculer son message et demander aux femmes de se diversifier. « Il y a un moment dans la vie qu’il faut être positive, avoir de la confiance en soi et commencer toujours … », c’est par ces mots que l’experte en architecture a incité à son tour les femmes. Selon elle, les femmes congolaises ne doivent plus perdre le temps mais plutôt penser au changement de leurs vies.
La salle déjà en ébullition, ADRIANA TALANSI, fondatrice de la marque TALANSI est venue ajouter du sucre dans un café noir. C’est pour dire qu’elle a aussi bien capté l’attention du publique par son parcours de femme battante. De l’étudiante au propriétaire d’une marque, elle a pu inspirer par son dynamisme, sa passion et sa détermination en demandant aux femmes congolaises de ne rien lâcher. Cette dernière a martelé sur le comportement que ne doit pas avoir une femme qui veut réussir. D’où elle dit « arrêtons de se comparer aux autres, cessons d’être complexé, chacune des femmes ici présente à un potentiel énorme pour se démarquer et vivre sa vie… ».
Pour Jessica MAKOSSO l’heure est arrivée pour les femmes congolaises de croire en eux et être capable de développer leur propre projet à forte croissance économique. Notons que le réseau des femmes inspirantes est déjà en partenariat avec une cellule des femmes inspirantes dirigée par Kriss BROCHEC. La réalité de ce ‘’ afterwork ‘’ était de faire comprendre aux femmes congolaises que tous ne commence pas pour finir le 08 mars donc à eux d’être inspirées et changer le monde autour d’eux. Pour conclure une belle réussite de l’événement, le réseautage était au rendez-vous accompagné d’un apéro.
Ecrit par Restra Poaty