Comprendre et opérer selon le concept de citoyenneté numérique responsable aiderait à se respecter et respecter les autres en ligne, c’est bien la substance de la communication du ministre Léon Juste Ibombo, des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, à l’endroit des influenceurs du WEB, en fin semaine dernière, à Pointe Noire.
Autour du thème : « La cybercriminalité et ses démembrements », le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, a présenté le contenu la série des projets de loi, en attente d’adoption par le parlement, mais approuvés en réunion du Conseil des ministres. Il s’agit des projets de loi portant sur la lutte contre la cybercriminalité et la cybersécurité, la protection des données à caractère personnelle, les transactions électroniques et celui ayant trait à l’agence nationale de sécurité des systèmes d’information.
Dans son développement Léon Juste Ibombo, tout en définissant la cybercriminalité, a soutenu que la citoyenneté numérique responsable, renvoie à la pratique de l’étiquette numérique en suivant les normes de conduite et de procédure en ligne. Être un citoyen numérique responsable signifie, dans ce contexte précis, utiliser la technologie de manière appropriée et opérer en ligne en toute sécurité et de manière informée.
Le conférencier a énuméré un certain nombre de menaces auxquelles sont exposés les utilisateurs du net. Parmi celles-ci on peut citer entre autres, la pornographie infantile, l’usurpation d’identité, la fraude en ligne, la piraterie, le cyber-harcèlement, sans oublier le traitement illicite de données à caractère personnel.
Présentant l’importance du cadre légal qui attend son adoption par le parlement congolais, le ministre Léon Juste Ibombo a fait comprendre à l’auditoire que celui fait ressortir des droits et des restrictions juridiques spécifiques régissant l’utilisation citoyenne des technologies électroniques. Pour lui, tout internaute est légalement responsable de son comportement en ligne.
Cet exposé du ministre en charge des télécommunications avait, également, un caractère pédagogique. Puisque Léon Juste Ibombo, répondant, par ailleurs aux préoccupations de l’assistance, a fait la promotion de l’utilisation des nouvelles technologies. Il serait, alors, question de travailler à améliorer la culture numérique en apprenant et en enseignant aux autres sur la disponibilité et l’utilisation des nouvelles technologies. Il faut, aussi, reconnaître que les nouvelles technologies émergent de plus en plus et fréquemment.
A l’évidence, cette communication du ministre Ibombo, aura été un apprentissage. En ce sens que les participants ont soutenu avoir appréhendé une dimension, qui, dans les jours à venir s’imposer à tous comme une loi. La plus-value de cet échange avec ces internautes a permis de mettre en lumière l’idée selon que les droits et responsabilités numériques aident à façonner et à garantir les libertés dont tout le monde devrait pouvoir jouir en ligne. Notez que les droits viennent avec des responsabilités.
Il faut, donc, être conscient de ses droits et responsabilités dans l’emplacement et le réseau social utilisé. Cette connaissance transmise par le ministre Ibombo, comprend le degré de la liberté de parole de l’individu, ainsi que sa liberté de visiter la plupart des sites Web publics. Rien ne sera plus comme avant dès l’adoption par le parlement de ce cadre juridique. Il y aura une traçabilité de l’utilisation des réseaux sociaux en République.
En définitive, tout internaute sera amené à Respecter toutes les personnes avec lesquelles il interagit en ligne et à veiller à ce que ses propres droits ne soient pas violés. Le gouvernement s’emploiera, en conséquence, à maintenir la sécurité numérique. Toute entrave à cette loi en attente d’adoption par le parlement sera passible des poursuites judiciaires, assorties des amendes à payer, en fonction de la gravité des faits reprochés.
Et au ministre Léon Juste Ibombo de conclure qu’à cette étape de l’action du gouvernement se traduit en acte la volonté du chef de l’Etat congolais d’arrimer le pays au développement de l’économie numérique, qui se résume, non seulement en l’implémentation des infrastructures critiques, mais aussi et surtout en la sécurisation et protection du cyberespace.
Victorien VOUBOUKOULOU
Source: lecongoenmarche