Les consommateurs congolais réclament une représentativité au sein du régulateur télécoms, comme c’est le cas dans les régulateurs des secteurs de l’eau ou de l’électricité. La doléance a été portée devant le ministre des Télécoms le 3 septembre 2020 par l’O2CD.
Les consommateurs des services télécoms du Congo veulent davantage prendre part à la régulation du secteur national des télécommunications. Ils sollicitent pour cela une place au sein du conseil de gestion de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) du Congo.
Selon le site adiac-congo.com, le secrétaire exécutif de l’Observatoire congolais des droits des consommateurs (O2CD), Mermans Babounga Ngondo, a porté cette doléance devant Léon Juste Ibombo, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique. C’était lors d’une audience qui lui a été accordée le 3 septembre 2020 à Brazzaville.
Au terme de cette rencontre, Mermans Babounga Ngondo a déclaré « qu’il est vrai que la loi organique de l’agence ne prévoit pas une représentativité des associations des consommateurs, mais aujourd’hui les bonnes pratiques dans tous les pays même la capitalisation des agences de régulation dans notre pays voudraient que les associations des consommateurs qui sont les principaux acteurs du secteur puissent être représentées au sein de ce comité pour faire part de leur préoccupation ».
Selon le secrétaire de l’O2CD qui prend pour exemple les agences de régulation du secteur de l’eau, de l’électricité et des communications qui entérinent une représentativité des associations des consommateurs, la loi organique de l’ARPCE doit être révisée « par parallélisme des formes », pour prendre également en compte la représentativité des associations des consommateurs.
Source : Agenceecofin