( Congo Digital ) – Initié par la Force Montante Congolaise, du 28 au 30 avril 2021, des jeunes filles venues de plusieurs horizons bénéficieront des nouvelles compétences dans les technologies de l’information et de la communication. La cérémonie d’ouverture s’est faite hier en présence du Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique Léon Juste IBOMBO.
C’est sous le thème : Femmes et technologies que la Force Montante Congolaise(FMC), a lancé le 28 avril à Brazzaville un atelier de renforcement des capacités dans les métiers des TIC en faveur des jeunes filles. Pendant trois jours, celles-ci bénéficieront de formations dans divers domaines de l’informatique.
Le numérique est en ce moment au centre de l’actualité mondiale. Allant de la politique, la culture à l’économie, tout repose principalement sur les TIC, qui conditionnent la restauration de l’économie du monde gangrenée par la covid-19. Plus encore le décollage et la stabilité de notre économie dépendent d’elles. Face à cette nécessité impérieuse d’intégrer le numérique dans nos pratiques professionnelles, la marginalisation de la gente féminine serait inhumaine. Ainsi, ouvrant les travaux de l’atelier, le Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique a montré tout l’intérêt de cet atelier :
« chers jeunes, en ayant amené les filles et femmes à renforcer du 28 au 30 avril 2021 leurs capacités dans les TIC, vous venez de donner ici la preuve tangible multiforme à l’ambitieux projet de société du Président de la République notamment le défi de l’employabilité des jeunes ».
L’Afrique est considérée, selon plusieurs études, comme le continent le plus dynamique en matière de technologies de l’information et de la communication, avec des taux de pénétration qui évoluent rapidement et des innovations extraordinaires. Mais il y’a une absence notable de la femme africaine. Ainsi, on constate qu’un écart important persiste entre les hommes et les femmes qu’entre les jeunes filles et garçons en ce qui concerne l’utilisation des TIC. La discrimination et le désintéressement des femmes à certains outils de travail, principalement les technologies de l’information et de la communication sont selon certaines sources les causes de cette marginalisation. L’organisation de tel atelier permettra sans doute aux femmes de prendre conscience de leur handicap et de hisser par cette occasion leurs compétences professionnelles en matière des TIC. Elles constituent une grande opportunité pour leur autonomisation et le renforcement de leur contribution au développement communautaire. Elles ouvrent aussi les portes du marché de l’emploi très concurrentiel à la femme en lui permettant d’explorer de nouveaux débouchés et favorisent grandement l’entreprenariat féminin.
Pour assurer l’égalité de genre à l’ère du numérique, il faut que les femmes tout autant que les hommes puissent avoir physiquement accès aux infrastructures et équipements nécessaires. La multiplication des telles initiatives est à encourager pour la formation d’un plus grand nombre de femmes. Car nous pensons que leur intégration professionnelle en dépend.
Jeph Iloki ( Stagiaire ) pour Congo Digital