(Restraweb) – De l’idée à la naissance, les jeunes congolais se battent pour transformer leur environnement en l’adaptant aux solutions technologiques. Au Congo tous les secteurs sont entrain des s‘imprégner de la révolution numérique et on peut souligner l’effort de cette jeunesse congolaise qui se met à la disposition de toute proposition afin de contribuer d’une manière à une autre dans le développement du pays tant dans la diversification de son économie.
Conscients du retard que l’Afrique à sur les restes des continents en termes de développement, les jeunes congolais croyaient avancer à petit pas en montant des start-up capables de proposer des solutions idéales et adaptées aux circonstances actuelles.
Dans l’espoir de voir un jour son projet transformer définitivement en entreprise grâce à la levée des fonds, des subventions de l’État, des financements privés, des concours et bien d’autres moyens. Le constat ramène notre rédaction de voir les efforts que fournissent ces jeunes déterminés être multiplier par zéro car sans l’ombre d’aucun doute, aucune start-up reconnue et résidente au Congo n’a pu lever des fonds. L’on se poserait la question de savoir, si L’entrepreneur congolais n’est qu’un vendeur de rêve ou bien ?
Restraweb étant le premier média des TIC au Congo, s’intéresse aujourd’hui à ce problème. Ils sont nombreux et poussent comme des champignons, avec plusieurs idées mais peu trouvent les moyens, pourtant la plupart des états du continent pensent mettre l’innovation au cœur de leur stratégie de développement. Mais sont-ils les bons projets ? le Congo est en manque d’investisseurs ? ou encore le Congo n’est pas un bon environnement pour voir la croissance d’une start-up ? les banques évoluant au Congo sont-elles allergiques au risques ? où est donc la place de l’état sur cette problématique ? Les réponses à ces différentes questions devraient tous nous interpeller. De plus peu de start-up ont été financées par l’État congolais dont nous ne citerons pas mais sans aller au-delà, qu’il y ait financement ou pas la majorité des start-up congolaises ont une durée de vie de 5ans maximum (constat fait des dix dernières années).
Par définition nous savons qu’une start-up est une jeune entreprise innovante, dynamique à fort potentiel de croissance. Si on adaptait la définition dans un contexte congolais, on dira plutôt qu’une start-up est une jeune entreprise à disparition rapide. Faut-il croire que L’entreprenariat au Congo n’existe que pour un moment ?
Aux jeunes entrepreneurs, qui s’affichent tous les jours sur les réseaux sociaux soit pour vendre leurs produits ou leurs images, la responsabilité de l’écosystème technologique est partagée. Il est grand temps de trouver les bonnes issues pour séduire les investisseurs et surtout continuer à tenir bon.
Enfin il est nécessairement important aux pouvoirs publics de trouver les solutions sur les problèmes qui minent l’environnement technologique au Congo. Car cet écosystème a besoin de la prise de conscience de l’état afin de favoriser l’expansion de l’ère numérique considérée comme un facteur clé pour le développement. Le plus grand investisseur dans un pays est son État, sans L’engagement de ce dernier d’accompagner les jeunes structures, rien ne peut se faire au mieux sinon que répéter les termes qui sont devenus des actuels slogan. Soit il sera obligé de donner raisons à mediapart qui tout récent à un publier un article avec pour titre « L’entrepreneuriat, le nouveau slogan du gouvernement congolais ».
La rédaction Restraweb