(Congo-Digital)- Initié par l’UIT et l’ARPCE, le séminaire portant sur la formation des experts à la gestion du spectre des fréquences à travers un logiciel approprié, traduisant l’initiative Prida de l’UIT et l’Union africaine qui vise à promouvoir sur l’ensemble du continent, l’accès universel et abordable au haut débit large. C’est plus d’une cinquantaine d’experts qui ont été formées durant cinq jours à l’utilisation du SMS4DC, un logiciel crée par le bureau de développement des télécommunications de l’UIT, afin de pallier les faiblesses constatées dans la notification des assignations de fréquences dans les pays en développement.
Ce séminaire qui s’était déroulé dans l’enceinte de l’ARPCE, a permis selon Benjamin Moundza, directeur des ressources en fréquences à l’ARPCE, de faciliter l’utilisation efficace du spectre de fréquences à travers l’harmonisation des cadres politiques, juridiques et réglementaires en matière des télécommunications. Le logiciel SMS4DC, dont la version 5.1 complètement transformé permet d’aller au-delà des signalements de fréquence au niveau international.
Ce logiciel, a souligné Jean Jacques Massima-Landji, représentant de l’UIT Afrique, a été étudié afin de permettre aux pays d’effectuer, par ailleurs des opérations de facturation et de compatibilité.
« Ce logiciel, un outil pratique, fiable et peu cher, est utilisé par les grandes sociétés. Nous avons formé les experts à la nouvelle version parce que nous avons demandé à l’UIT de nous permettre d’autres applications. C’est un logiciel qui évolue. Nous sommes à la version 5.1 et cela permet de mettre à jour le tableau national d’attribution des fréquences », a-t-il souligné.
Cette formation vient d’un constat. Alors que les fréquences sont naturellement bien attribuées, l’UIT constate malheureusement une faible notification de celles-ci dans le registre international lorsqu’elles sont assignées à un service. Chaque pays, en effet, a des fréquences qui lui sont proposées pour être assignées à des services divers, comme la télévision, les télécommunications terrestres et spatiales. Ces fréquences font l’objet d’une mise à jour permanente prévue à cet effet dans le registre international. C’est ce que l’on appelle notification.
« L’UIT demande aux pays de bien signaler toutes les fréquences et cela permet d’éviter les interférences qui sont préjudiciables. Parce qu’il ne faut pas qu’un service aéronautique, par exemple, utilise une fréquence qui est prévue pour un autre service que celui attendu pour l’atterrissage d’un avion », a illustré un expert au terme de la formation.
Parmi les acquis de ce séminaire, les experts ont cité les meilleures pratiques dans l’attribution des licences, le traitement des interférences nuisibles, la tarification, la notification, mais aussi la gestion des tableaux nationaux d’attribution des fréquences, afin de les rendre disponibles pour le haut débit large bande en Afrique.
Ecrit par Lionel NDJIMBI pour Congo Digital