L’Africa Digital Academy est un nouveau concept d’appropriation des outils du numérique créé par Congo Web Agency et l’Association Amid Congo que dirige Kriss Brochec, formatrice, mentor et digital activist qui utilise WordPress depuis 2011. La première édition se tient à Pointe-Noire, du 28 novembre au 1er décembre, sur le thème de l’entrepreneuriat féminin. A quelques jours de ce rendez-vous destiné à la lutte contre la fracture numérique, Kriss Brochec évoque les enjeux de ce programme.
Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B.): Africa Digital Academy a dédié sa première édition à l’entrepreneuriat féminin. Pourquoi ce choix ?
Kriss Brochec (K.B.): En mai dernier, j’ai animé une conférence dans le cadre d’un évènement intitulé « Championnes du Net ». Cette manifestation réunissait des entrepreneuses qui travaillaient déjà via Facebook. Le thème que j’ai développé, lors de mon intervention, c’était : « Dix trucs et astuces pour devenir une championne du Net ». Je me suis rendu compte qu’elles étaient intéressées mais qu’elles ne comprenaient pas tout ce que je disais. De là, j’ai pensé qu’un atelier ou mieux une formation beaucoup plus intensive serait importante pour qu’elles puissent mieux comprendre les tenants et les aboutissants.
L.D.B.: Comment s’opère la sélection des femmes qui participent à ce programme ?
K.B.:Tout d’abord, je tiens à souligner que cette édition est dédiée à l’entrepreneuriat au féminin. Mais nous aurons d’autres éditions qui auront d’autres thèmes comme les artistes et les opérateurs culturels, le tourisme 2.0, l’agrobusiness, etc. En ce qui concerne cette édition, les sélectionnées doivent réunir plusieurs conditions : avoir une activité commerciale ou une entreprise, avoir une connaissance du web et des outils bureautiques et un ordinateur équipé pour recevoir une connexion Wifi.
L.D.B.: Quatre jours pour apprendre l’outil WordPress. Est –ce suffisant pour donner à ces femmes les rudiments nécessaires ?
K.B. : Oui, je pense que c’est suffisant. Ce type de formation prend en général deux jours. Comme nous voulons que chacune d’entre elles reparte avec son site web en ligne, nous avons pris deux jours de marge. A titre d’exemple, un webmaster expérimenté comme moi peut créer un site internet complet en cinq ou six heures sous WordPress, lorsque tous les éléments sont réunis.
L.D.B.: Comment allez-vous organiser le suivi des projets qui seront créés au cours de ce programme ?
K.B. : Pour les aider dans la création de leur site internet, des web coach seront affectés aux participantes. Ce sont aussi eux qui se chargeront du suivi de chacune d’ entre elles. Les web coach ont été formés en amont sur WordPress mais aussi sur la gestion de projets web.
L.D.B. Dans quels objectifs de développement durable situez-vous ce concept ?
K.B. : L’Africa Digital Academy ambitionne de se positionner sur douze Objectifs de développement durable sur les dix-sept existants, notamment : lutte contre la pauvreté, lutte contre la faim, bonne
Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B.): Africa Digital Academy a dédié sa première édition à l’entrepreneuriat féminin. Pourquoi ce choix ?
Kriss Brochec (K.B.): En mai dernier, j’ai animé une conférence dans le cadre d’un évènement intitulé « Championnes du Net ». Cette manifestation réunissait des entrepreneuses qui travaillaient déjà via Facebook. Le thème que j’ai développé, lors de mon intervention, c’était : « Dix trucs et astuces pour devenir une championne du Net ». Je me suis rendu compte qu’elles étaient intéressées mais qu’elles ne comprenaient pas tout ce que je disais. De là, j’ai pensé qu’un atelier ou mieux une formation beaucoup plus intensive serait importante pour qu’elles puissent mieux comprendre les tenants et les aboutissants.
L.D.B.: Comment s’opère la sélection des femmes qui participent à ce programme ?
K.B.:Tout d’abord, je tiens à souligner que cette édition est dédiée à l’entrepreneuriat au féminin. Mais nous aurons d’autres éditions qui auront d’autres thèmes comme les artistes et les opérateurs culturels, le tourisme 2.0, l’agrobusiness, etc. En ce qui concerne cette édition, les sélectionnées doivent réunir plusieurs conditions : avoir une activité commerciale ou une entreprise, avoir une connaissance du web et des outils bureautiques et un ordinateur équipé pour recevoir une connexion Wifi.
L.D.B.: Quatre jours pour apprendre l’outil WordPress. Est –ce suffisant pour donner à ces femmes les rudiments nécessaires ?
K.B. : Oui, je pense que c’est suffisant. Ce type de formation prend en général deux jours. Comme nous voulons que chacune d’entre elles reparte avec son site web en ligne, nous avons pris deux jours de marge. A titre d’exemple, un webmaster expérimenté comme moi peut créer un site internet complet en cinq ou six heures sous WordPress, lorsque tous les éléments sont réunis.
L.D.B.: Comment allez-vous organiser le suivi des projets qui seront créés au cours de ce programme ?
K.B. : Pour les aider dans la création de leur site internet, des web coach seront affectés aux participantes. Ce sont aussi eux qui se chargeront du suivi de chacune d’ entre elles. Les web coach ont été formés en amont sur WordPress mais aussi sur la gestion de projets web.
L.D.B. Dans quels objectifs de développement durable situez-vous ce concept ?
K.B. : L’Africa Digital Academy ambitionne de se positionner sur douze Objectifs de développement durable sur les dix-sept existants, notamment : lutte contre la pauvreté, lutte contre la faim, bonne
santé et bien-être, égalité entre les sexes, éducation de qualité, énergie propre et d’un coût abordable, travail décent et croissance économique, industrie, innovation et infrastructures, inégalités réduites, villes et communautés durables, consommation et production responsables et paix, justice et institutions efficaces.
L.D.B. Comment le numérique peut-il être le véritable levier de développement et d’autonomisation de la femme ?
K.B. : L’inclusion numérique des femmes a pour objectif de démultiplier leur apport à un développement socio-économique durable. Dans la mesure où le numérique permet aux femmes de s’ouvrir sur l’extérieur du pays et sur les autres, c’est un outil d’autonomisation. Le numérique va leur permettre d’agrandir leur réseau non pas seulement de clients mais aussi de connaissances et compétences. Le digital va aussi leur permettre d’effectuer des gains de temps et de productivité. Avec le numérique, c’est tout un monde d’opportunités qui s’ouvre aux femmes.
L.D.B. Africa Digital Academy va-t-il s’exporter dans d’autres pays ?
K.B. : Avec la crise, il faut arrêter de se noyer dans un verre d’eau. Le concept de l’Africa Digital Academy va s’exporter dans d’autres pays. Nous sommes déjà en pourparlers avec des partenaires en Côte d’Ivoire et au Gabon.
L.D.B. Comment le numérique peut-il être le véritable levier de développement et d’autonomisation de la femme ?
K.B. : L’inclusion numérique des femmes a pour objectif de démultiplier leur apport à un développement socio-économique durable. Dans la mesure où le numérique permet aux femmes de s’ouvrir sur l’extérieur du pays et sur les autres, c’est un outil d’autonomisation. Le numérique va leur permettre d’agrandir leur réseau non pas seulement de clients mais aussi de connaissances et compétences. Le digital va aussi leur permettre d’effectuer des gains de temps et de productivité. Avec le numérique, c’est tout un monde d’opportunités qui s’ouvre aux femmes.
L.D.B. Africa Digital Academy va-t-il s’exporter dans d’autres pays ?
K.B. : Avec la crise, il faut arrêter de se noyer dans un verre d’eau. Le concept de l’Africa Digital Academy va s’exporter dans d’autres pays. Nous sommes déjà en pourparlers avec des partenaires en Côte d’Ivoire et au Gabon.
Propos recueillis par Quentin Loubou
source: adiac-congo
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