(Restraweb)– MTN va bientôt renforcer ses investissements sur le sol congolais. Exerçant au Congo-Brazzaville depuis belle lurette, l’opérateur téléphonique MTN est bien préféré par des congolais, comme l’a toujours indiqué l’observatoire de la téléphonie mobile publié chaque trimestre par l’Agence de Régulation des Postes et Communications Électroniques (ARPCE). Constamment leader du marché congolais de la téléphonie mobile, ce qui a donc prévalu à la visite du président directeur général Rob SHUTER du groupe MTN présent au Congo-Brazzaville, à venir renforcer dans les prochains mois ses investissements.
Au cours de sa visite dans le pays, Rob SHUTER a rencontré des personnalités telles que le premier ministre, Clément MOUAMBA, le ministre des Postes, Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste IBOMBO, ainsi que Yves CASTANOU, directeur général de l’ARPCE . Lors de ses audiences, il a véhiculé le même message, notamment sa disponibilité et sa volonté d’accompagner le Congo dans sa marche vers l’inclusion financière : « Nous réitérons notre engagement de continuer à soutenir les objectifs du gouvernement dans l’inclusion du numérique », a expliqué le PDG du groupe des télécommunications sud-africain.
Pendant sa visite, Rob SHUTER n’est pas passé à côté de la vague des mécontentements des consommateurs congolais qui n’ont pas tardé à manifester leur désaccord suite à l’augmentation des prix tarifaires de MTN, qu’il dirige, il y’a déjà une année. Un sujet sur lequel Rob SHUTER s’est exprimé, et a promis d’en discuter avec ses équipes une fois de retour en Afrique du Sud. Cependant, dans un discours assez subtile, il a tout de même rappelé que si le groupe investit dans un marché, c’est bel et bien pour faire des bénéfices, indispensables pour la survie de toutes affaires. De son côté, le ministre des Postes et Télécommunications Léon Juste IBOMBO a indiqué attendre les conclusions de l’ARPCE sur ce problème, avant de prendre une quelconque décision. Mais déjà, Léon Juste IBOMBO croit savoir que « les taux de la loi de finances ne correspondent pas aux prix présentés par les opérateurs. Nous pensons sauvegarder les intérêts des consommateurs ».
Ecrit par Lionel NDJIMBI