L’Afrique connaît une véritable révolution de start-up depuis quelques années. Dans ce contexte, les financements se multiplient, mais ne sont pas toujours accessibles aux jeunes pousses. La plateforme MyAfricanStartUp de Christian Kamayou entend faciliter leur mise en relation avec les investisseurs.
Christian Kamayou (photo) est un entrepreneur d’origine camerounaise installé en France. Il dirige FinanceTesEtudes, une plateforme spécialisée dans les prêts bancaires pour étudiants. Alors qu’il en était encore à ses débuts, il a fait le constat de l’importance pour les start-up d’avoir de la visibilité auprès des investisseurs.
L’écosystème des start-up africaines est en pleine croissance ces dernières années. Si cette évolution attire de plus en plus d’investissements, les moyens nécessaires pour obtenir un financement restent encore inaccessibles, en particulier pour les jeunes pousses en phase de démarrage.
En 2015, il a fondé MyAfricanStartUp afin de jouer le rôle d’intermédiaire dans ce contexte où la survie des start-up en phase de démarrage dépend non seulement du financement, mais aussi de la notoriété auprès des médias et du public des consommateurs. MyAfricanStartUp procède par un répertoire des 100 meilleures start-up africaines dans lesquelles investir. Elles sont présentées dans les détails sur la plateforme par activités, secteurs et pays. Les secteurs sont variés, entre Fin Tech, E-commerce, entreprises sociales et même agricoles.
Le jury de sélection est constitué de plusieurs partenaires dont la Banque africaine de développement, l’Ecole des Hautes études commerciales de Paris (HEC), le fonds d’investissement ECP, le cabinet d’avocats américain Orrick, Air France et bien d’autres. Le palmarès cible particulièrement les start-up innovantes qui génèrent, depuis au moins 2 ans, un chiffre d’affaires inférieur à 1 million d’euros par an. Les solutions des start-up à sélectionner doivent également pouvoir atteindre le marché international.
Depuis le premier palmarès annuel des 100 meilleures start-up publié en 2017, MyAfricanStartUp a déjà permis à une quinzaine de jeunes pousses de lever un financement de près de 5 millions d’euros.
Source : Agenceecofin