(Congo Digital) – Le Ministre du numérique Congolais, Désiré Cashmir Eberande Kolongo a procédé le mardi 11 mai dernier à l’ouverture de l’atelier relatif à l’examen de la proposition de loi portant code du numérique à Kinshasa , la ville capitale de RDC.
Pendant trois jours, c’est-à-dire du 11 au 13 mai 2021, les participants, composés des experts en la matière vont se pencher autour des thématiques telles que : le commerce électronique, la cybercriminalité et la cyber sécurité, des réseaux sociaux et services communications électroniques. Afin de doter le pays d’un cadre juridique dans le secteur du Numérique.
Cependant, lors du lancement de ces travaux au centre d’études pour l’action sociale (CEPAS) ,le ministre en charge du numérique a indiqué que le secteur ne peut pas se développer si le cadre juridique est inexistant ou si le cadre Juridique est contradictoire :
« L’enjeu est énorme, il faut éviter que l’on puisse arriver à des situations de contradictions des textes parce-que quand vous regardez certaines dispositions de la proposition de loi, elles sont en contradiction avec certains textes en vigueur par exemple le texte sur les modalités de paiement du système tels que prévu dans la loi de 2018, on voit également des dispositions contraires avec les textes sur les Télécoms. Et à certains endroits des coquilles et impairs qui ne font pas des juristes des acteurs du Numérique, ça ne leurs donne pas de la valeur. Nous avons l’obligation de pouvoir toiletter ce texte, de pouvoir y apporter les amendements adaptés aux besoins des congolais. Nous devons avoir un texte numérique qui répond aux besoins des congolais, aux besoins de l’État congolais et donc nous devons en quelque sorte, tropicaliser nos textes pour qu’ils répondent d’abord et avant tout à nos besoins. Quoi de plus de normal pour atteindre ces objectifs que de recourir aux acteurs du Numérique, aux partenaires du Numérique, aux institutions qui sont directement concernés en tant que bénéficiaires ou consommatrices du Numérique. Voilà Pourquoi, nous ne pouvons aller chercher ailleurs »
avait de déclarer Eberande Kolongele, dans son mot d’ouverture.
Il a par ailleurs exhorté les participants à l’assiduité afin de donner à la République Démocratique du Congo un instrument sensé transformer son économie, sa gouvernance mais aussi son administration :
« Par votre savoir faire, par votre technicité, par l’amour que vous avez pour ce pays, vous allez y mettre de toutes votre intelligence et rassurez-vous que vous n’êtes pas le seul présents dans la salle. Comme nous sommes dans le monde du Numérique, d’autres vont participer avec vous par des moyens des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Le texte que nous allons sortir après avoir travailler, contourner dans tous les sens que nous puissions avoir un texte qui nous ressemble. Un texte qui ressemble au gouvernement et au peuple congolais , c’est ce texte là que nous allons retourner par la même procédure parallélisme de forme et de compétence par rapport à celui qui en a porté à la responsabilité de l’apporter au parlement pour que son examen devienne fluide pour que nous puissions le dépoussiérer de tout ce qui pouvait lui amener de l’opprobre pour qu’enfin nous puissions avoir un texte qui puisse nous aider à faire de ce qu’on appelle la transformation numérique, à réduire si non briser pourquoi pas la fracture numérique, pour que nous puissions enfin nous servir de cet instrument qu’est le numérique pour pouvoir transformer notre économie, la vie de nos institutions, transformer notre mode de gouvernance mais surtout nous sécuriser »
a-t-il ajouté en substance.
En réalité, ces ateliers dont l’objectif est rendre fort le secteur du numérique ,fait suite à l’adoption du Plan Numérique mis en place par le Président Félix TSHISEKEDI .
Brunel Ulrich Ndongo Kanga (stagiaire) pour Congo Digital