(Congo – Digital) – Paris, la capitale française a accueillis du 16 au 19 mai dernier l’un des plus grands rendez-vous mondiaux du numérique, Viva Tech. Plusieurs Start-up venus de l’Afrique francophone ont dignement représenté le continent pendant ce programme annuel.
En commençant par les services de mobile money pour les vendeurs, jusqu’au bus connectés, en passant par les plateformes en ligne dédiée aux femmes enceintes, l’Intelligence artificielle, la robotique et le tourisme numérique, les startuppers africains du numérique ont enchainé les présentations devant un parterre des investisseurs. Venus du Benin, du Rwanda, de la République Démocratique du Congo ou de l’Algérie, les star-up africaines ontpresque les mêmes problèmes : une recette identique, des problème identifié semblables, une solution numérique, ainsi qu’un business model toujours rassurant.
C’est le cas de Samba Sow qui a présenter Sudpay et séduire les investisseurs réunis au salon VivaTech en trois minutes. Lancée en 2014, la start up Sénégalaise Sudpay propose aux collectivités locales un système de collecte numérique des impôts. Une idée redoutablement efficace pour remplir les caisses des municipalités. En tout cas, la croissance du continent se fera sans nul doute avec le numérique « Nous n’avons pas le choix. L’Afrique se développera par le numérique, qui est le socle de l’émergence de nos pays », à rappeler Macky Sall, le présidentSénégalais.
Plusieurs personnalités du numérique ont participé à cet évènement dont, Jack Ma, le fondateur d’Alibaba, Ken Hu, le vice-président de Huawei, Ginni Rometty, la PDG d’IBM, Yong Sohn, le président de Samsung, Mickey Mikitani, le PDG de Rakuten, Jimmy Wales, le fondateur de Wikipedia mais aussi l’ex-sprinter Usain Bolt et sa trottinette du futur, ou encore la légende d’échecs Garry Kasparov devenu l’ambassadeur VIP d’Avast, étaient à Paris.
Du côté des politique, le Premier ministre canadien Justin Trudeau, le président du Sénégal Macky Sall, le président rwandais, Paul Kagame et l’ancien président français, François Hollande, ont participé à la grand-messe du numérique. Emmanuel Macron, le président français a pris part à la cérémonied’ouverture.
« L’Afrique n’exporte pas que de grands joueurs ou de grands musiciens, mais aussi des grands cerveaux et des ingénieurs », a ajouté Macky Sall.
Le Rwanda s’était félicité des dix-neuf millions de dollars levés en 2018, pour soutenir le secteur numérique. « Ce chiffre est le résultat de notre investissement dans les technologies. Aujourd’hui, il est simple de créer une entreprise au Rwanda. L’expansion de la fibre optique à travers le pays et la présence de structures comme KLab, facilitent la création d’un environnement favorable », a souligné Soraya Hakuziyaremye, ministre rwandaise du Commerce et de l’Industrie
Les start-up africaines méritent un accompagnement considérable. En effet, selon un rapport publié par le fonds de capital-risque Partech Africa, celles-ci n’ont mobilisé que 54 millions de dollars en 2018. Loin, très loin, de leurs consœurs anglophones. Les politiques nationale devraient ainsi aller dans le sens accompagner les start up puisqu’elles contribuent souvent au développement des pays, en réduisant le chômage et en apportant la valeur ajoutée.
Sélectionnées et accompagnées pour la plupart par la Banque mondial, Vinci Energies, Total, Sanofi et la Société Générale les start up ont présenter leurs projets devant des investisseurs, au salon VivaTech. A l’image des petites ou moyennes entreprises d’Afrique anglophone qui excellent dans le domaine du numérique depuis plusieurs années, les jeunes pousses de l’Afrique francophone ne cessent d’émerger grâce aux projets innovant.
Notons qu’en trois jours, Viva Tech 2019 a accueilli près de 9.000 startups et groupes internationaux, 450 intervenants, 124.000 visiteurs sur un espace de quelques 56.000 m2.
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Rude Ngoma pour Congo – Digital