(Restraweb)– Après l’événement week-end Tech, organisé il y’a cela quelques jours passés par le Centre d’Application aux Métiers de l’Informatique (CAMI) coordonné par Arsène VEMBE, au cours duquel était annoncé dans les jours qui suivaient de la rentrée des classes du CAMI ; il s’est effectuée comme annoncée tout récemment la rentrée dudit centre liée aux métiers de l’informatique.
Pour réveiller la conscience des jeunes apprenants qui ont répondu présent lors de cette rentrée, le coordonnateur du CAMI a tenu à rappeler que la formation continue est un processus d’apprentissage qui permet à un individu d’acquérir des savoir-faire nécessaire à l’exercice d’un métier ou d’une activité professionnelle. Ce processus est reconnu comme droit individuel inscrit au livre IX du code du travail dont la mise en œuvre est liée au statut de la personne. Ce type de formation concerne ceux qui sont entrés dans la vie active et ont donc quitté la formation initiale (études). Ce qui permet aux personnes qui sont déjà dans la vie active de pouvoir continuer à se former pour améliorer leurs compétences et s’adapter aux nouvelles technologies, pratiques ou méthodes appliquées en entreprise. Cette formation permet également la reconversion professionnelle. Elle est donc proposée aux professionnels salariés, aux jeunes, aux adultes et aux demandeurs d’emploi. A la lumière de cet enseignement, plus d’un a été éclairé sur la nature de la formation continue. « Le CAMI entre dans une phase déterminante dans la formation qualifiante et continue, qui doit rester jusqu’au bout salutaire, intégratrice, porteuse de valeurs fondamentales, fondées sur l’égalité et la laïcité. Des valeurs qui forgent l’esprit critique, l’éducation à la citoyenneté et à la démocratie en direct de nos apprenants pour en faire des citoyens de demain, capables d’améliorer notre société vers ce qu’il y’a de meilleurs et de trouver les réponses adaptées aux problèmes sans cesse renouvelés », a martelé Arsène VEMBE, coordonnateur du CAMI.
Prenant la parole pour rassurer les apprenants, le directeur départemental de la formation qualifiante, Maximin NGAMPIKA a ajouté que les formations qu’offrent le CAMI n’est nullement vaine, qu’à la fin de chaque formation des diplômes seront sanctionnés, signés par le directeur général de la formation qualifiante du ministère de l’Enseignement Technique, dans l’attente de la mise en application du décret présidentiel du 14 août 2017, fixant les conditions d’accès, l’organisation et le fonctionnement des centres d’éducation de formation et d’apprentissage. Ce dernier a poursuivi, toujours à l’endroit des apprenants en leur exhortant à laisser le complexe, l’irrégularité au centre et leur à vivement demander de se mettre au travail. « A vous de vous mettre résolument au travail pour que cette formation vous amène jusqu’au marché de l’emploi, parce que même à la Fonction publique, l’on procède maintenant par des concours pour y être recruté. Il faut donc que vous soyez assidus. Par ailleurs, en dehors de la théorie, il faut qu’il y’ait aussi la pratique. Pour ce faire, vous deviez passez des stages… », a souligné Maximin NGAMPIKA. Pour finir, celui-ci s’est orienté vers les responsables du CAMI en disant que : « Il vous faut maintenir le cap que vous avez déjà atteint, sinon on vous retire l’agrément. Aussi reviendrons-nous assez souvent pour le suivi de cette formation jusqu’à la fin ».
En promettant de rendre compte chaque mois de l’évolution du centre et plus précisément des différentes formations, suite à un avertissement de Maximin NGAMPIKA, le coordonnateur du CAMI a fait savoir qu’il respectera ses engagements.
Ecrit par Restraweb